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Nan
9 novembre 2008

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Hier soir, j'ai dansé sans Partenaire. Et durant une partie de la nuit aussi. Puisqu'il n'était pas là, puisqu'il avait encore et toujours des excuses. Et surtout, parce que je n'en pouvais plus de le supplier sans cesse de m'accorder du temps. Alors, deux trois numéros pianotés plus tard, on avait un début de projet pour la grande soirée de chaque premier vendredi. Quelques noms surs d'être présents, et moi dans le bus de nuit, un peu inquiète, un peu perdue, sans lui.

Je ne peux pas tout décrire, mais qu'est ce que j'avais tort. L'une des meilleures soirées de danse. Même sans lui. Même sans lui. Pendant plusieurs heures, enchainer les pas, les figures. Changer de partenaires, avec toujours, un visage souriant sur lequel s'accrocher. Et puis, les danses plus lentes, plus près. Et ce jeune homme, sa peau chocolat et son odeur de menthe. Sa voix contre mon oreille qui chantait les paroles dans une langue que je ne connaissais pas. Mais ce n'était pas important. Les sourires, tout le temps. Les plusieurs danses enchainées en rueda, toujours plus vite, plus compliquées. Et à la fin, les discutions échangées oh putain on l'a fait. L'heure de mon téléphone indiquait trois heures du matin quand on a poussé les portes à nouveau. Le temps de marcher jusqu'à la voiture, la promesse devant le milieu de la nuit de revenir toujours, tout les mois, sans aucunes excuses. Ces mots, c'était Mike qui les prononçait, et moi qui hochait juste la tête pour approuver. J'avais la chaleur des mains qui m'avaient faites danser, là,  contre les omoplates, et les doigts qui tremblaient encore un peu. J'avais chaud alors que la température était basse, dans le début du mois de novembre. Et j'avais la certitude que hey, c'est pour ça qu'on est vivant. C'est pour ça qu'on doit s'entrainer, rater, recommencer, encore, encore, encore. Tant que la vie n'est pas trop dure, c'est ça qui me fait tenir debout. Je l'ai appris dans mon centre, la légèreté de la vie.

J'en fais peut être un peu trop, je suis peut être excessive. C'est née de là, mon envie de mon encore contre ma peau, du métal pincé sur moi. De ma volonté d'apprendre ma danse, toujours plus. De la maitriser, avec même une idée tellement folle en tête que je ne la partage pas avec tous. Pas encore. Alors, Partenaire ou pas. Même si ça me mords un peu, de ne pas voir ses yeux à lui quand je m'entraine. Même si je t'aime, je vais me passer de toi. Je ne plus t'attendre, je n'ai plus la patience. Ni l'envie. Sans toi je découvre, et ce n'est pas forcement mauvais. Le jeune homme chocolat-menthe. Les jolies tenues des demoiselles. J'avance. Mes priorités, et puis le reste. On est en vie my dear.

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Commentaires
N
Qu'est ce que que ça me fait plaisir alors :)
K
Voilà tu viens encore de me faire sourire et pourtant c'était pas gagné.
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