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Nan
22 mars 2008

Ma tête ne me fait plus mal. Et c'est bien, ça

Ma tête ne me fait plus mal. Et c'est bien, ça enlèvera le sourire narquois que Lord portait sur lui en permanence. Tout ça, c'est de la faute de Partenaire. Peut être aussi beaucoup de la mienne. Peut être.

Parce qu'on a fini les cours de danse tard, on a préféré juste prendre un verre. Plusieurs. Trop, évidemment. La vodka caramel laisse un goût un peu trop sucré sur les lèvres. Qui amène à en reboire encore. Le délice du pseudo interdit, comme sa main sur ma hanche que j'ai balayé en souriant "et bien alors?. On a beaucoup parlé, de choses plus ou moins sérieuses. De beaucoup de bêtises à l'iut on ne cesse de hurler "tu vas prendre cher". Et les shooters se sont additionnés, je crois. Mes deux mains arrivent à les compter, mais de justesse. Il m'a raconté les filles qui avaient défilé contre sa peau. Ce qu'elles lui avait fait, et inversement. J'ai parfois caché mon visage entre mes doigts pour ne pas rire trop fort. Je lui ai parlé de mes projets de modifications, sur mon corps. Le piercing, le tatouage de plus. Il a ouvert grand les yeux quelque fois. "Je te choque petit?". Et il reprenait contenance en tapant son verre contre le bois de la table, avant de le boire d'un coup.

Au huitième, il a voulu parlé d'un sujet désagréable. J'ai argumenté pour qu'on le passe, sans succès. Alors j'ai du raconter les trucs qui ne cicatrisent pas bien. Les pourquoi elle sera surement encore sa copine, mais elle ne sera plus mon amie. Mes mots étaient embrumés et j'avais bien du mal à les faire tenir droit. J'ai parlé de déception tellement grande, de choix où je ne demandais pas à avoir raison. Il m'a demandé si ça aurait pu être lui. Avec son regard triste. Et j'ai appuyé que oui, cela aurait pu être lui à qui je n'aurai pas pu pardonner. Que je l'aimais mais que j'aurai pu le sortir de ma vie, aussi. Il a voulu faire tinter le dernier verre sur une promesse de réunification. Je lui ai sourit doucement, et j'ai hoché négativement la tête. C'est fini et ça ne pourra jamais reprendre, je suis désolée. Il a compris, je suppose, et le caramel était toujours sucré contre mes lèvres. 

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