Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Nan
4 avril 2008

Je ne sais pas par où commencer, vu que mes gens

Je ne sais pas par où commencer, vu que mes gens ont été particulièrement fabuleux, ces derniers jours.

Ca a commencé jeudi dernier, avec Partenaire pas forcement en grande forme. Et le bus de nuit qui n'est jamais passé. Même après trente minute d'attente dans la nuit un peu trop froide. Du coup on a pris un taxi dans la vielle grande ville, et je l'ai invité à passer les heures que la nuit n'avait pas encore grignoté chez moi. Et, alors que j'aurai du dormir en rentrant, on a continué à parler. Longtemps. Jusqu'à ce que je ferme les yeux, et que je ne les ouvre une heure et demi après, à cause de la sonnerie du réveil. Le gris du matin piquait nos pupilles, et j'ai écroulé ma tête contre son épaule, dans le bus. Ou inversement. On a gribouillé un mot de contestation au bureau des transports en commun, et je suis partie suivre mes cours avec le peu de vie qui me restait.

Le midi a été vécu dans tout les sens, alors que je courrais pour finir de mettre toutes mes affaires dans mon sac. Anton-Dandy est arrivé avec juste assez de retard pour que je sois prête. Un baiser sur les lèvres de Lord,  et on était parti. Cette fois çi, on ne s'amusait pas à partir dans la vieille grande ville. Avec sa voiture, on est parti sur la capitale, avec plus de sept heure de trajet en tout. Avec le temps de raconter nos vies, de manger ses sandwichs sur une air d'autoroute pluvieuse, de balancer les trucs immondes dans les dit sandwich alors qu'il s'écriant "tu vas rendre obèses les moineaux du Poitou Charente terroriste!", d'écouter les conseils que crachait la radio sur le fétichisme des chaussures ou l'infidélité, de l'entendre discuter russe avec sa mère dans le creux du téléphone, d'écouter de la musique expérimentale, du rock et autres, de me mettre en tailleur sur le siège comme une hippy, d'hurler sur les parisiens et de faire des grands signes aux plaques portant le même numéro que nous. On est arrivé avec la nuit, en se perdant plusieurs fois. J'avais Chou ou Lord au téléphone, et le chauffeur qui leur hurlait des bêtises. En coupant le moteur, il s'est tourné vers moi, avec son sourire, pour me dire bon maintenant je t'embrasse ou je te touche les seins. J'ai soupiré qu'il s'était déjà permis les deux bien des fois. Il a acquiescé et on est enfin sorti de la voiture. J'ai posé un baiser sur sa joue, et je me suis enfuie dans le métro.

J'ai retrouvé Chou' qui m'attendait au haut d'un escalier. Avant, j'ai bien pris soin de prendre tout les escalators à gauche, comme la "connasse de provinciale" que je suis. Lui il souriait, même si j'étais en retard, même si j'avais une mine toute pâle et fatiguée. Je me souviens n'avoir presque bu que de l'eau ce soir là. J'avais même envoyé cette information à Partenaire, comme exploit. Il m'avait prédit que le lendemain serait encore plus alcoolisé, alors. Et, mon dieu, qu'est ce qu'il avait raison.
 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Catégories
Publicité