C'est étrange comme hier, je n'ai pas tenu

8 juillet 2007

C'est étrange comme hier, je n'ai pas tenu

C'est étrange comme hier, je n'ai pas tenu l'alcool. A force de ne rien manger, peut être. On s'est juste contenté de deux. Mais lui n'avait pas soif non plus. La chérie de Ben à détaché leur lien, pour prétexte de fuite aux Etats Unis loin loin. Il me l'a appris d'un coup, alors que j'avais encore mon verre sur les lèvres. J'ai soupiré qu'elle était stupide. Je lui ai demandé, elle était mignonne? Et lui avec son sourire en coin de me répondre elle avait une jolie poitrine. Je me suis contenté de lever les yeux au plafond, et j'ai écouté la suite dont je ne connaissais même pas le début. Ca faisait un peu trop longtemps que l'on ne s'était pas vu, lui et moi. Je lui ai appris les choses de ma vie qu'il avait oublié, tête de linotte. Et les nouveautés, avec beaucoup de sourires. Le lieu du boulot de Lord l'a fait rire, alors que je continuais de lui dire tu ne te moques pas on a dit. Puis on est parti danser.

On se connaît presque toujours mieux quand on danse. Je n'ai plus à faire semblant de m'en aller, quand il compte ses pas et qu'il ne me regarde pas. Il ne le fait plus, et plante toujours ses yeux dans les miens. Puisqu'il sait que ça finit toujours par me faire rougir, j'ai du mal avec le contact visuel direct. Ca l'amuse beaucoup. Hier mes sandales glissaient beaucoup trop, et j'avais du mal à danser. Je lui ai demandé une pause, et j'ai balancé ma paire de chaussures sur la chaise. Il parait que cela ne se fait pas. Mais le reste du monde a bien du mal à exister quand on danse tout les deux. Juste assez pour que je lui murmure qu'il doit faire attention aux gens à droite, à gauche, quand il me fait tourner. Et que lui se moque du regard des filles incandescentes sans aucun rythme. Il sait qu'elles m'agacent, avec leur vulgarité dans leur décolleté trop grand, leur haut trop court, leurs pantalons trop bas. Alors cette fois comme les autres, il m'a fait danser très près de lui, et a souri à n'en plus finir. Il m'a même dit je suis méchant, et m'a lâché la main. Pour que je continue à danser seule, puisqu'il a le droit. Et il est revenu me chercher, et j'ai du accepter ses bras, puisque moi, je n'ai pas le droit de refuser. Mais je l'ai quand même traité sale con va la prochaine fois je ne t'accepte pas. Mais il le sait très bien, que je l'accepte toujours.

Parce qu'on a le même rythme, et que c'est peut être l'une des choses que je préfère au monde, danser avec lui. Dans la même joli boite que passer des nuits blanches avec Sacha, ma tête sur son épaule, discuter pendant toutes les heures du jour ou de la nuit avec Mat' ou plonger mes yeux dans ceux de Lord. Et tellement d'autre chose que je leur raccorde comme les repas du midi avec Ln, avec les plats d'avant comme les mr smile en pomme de terre, et les matinées d'amphi que j'ai pu passer avec mes trois, en droit. Mes discutions avec mon neveu, et ses phrases qui s'accrochent à mon sourire il ne faut pas plonger dans l'eau sinon on a les cheveux mouillés. Je crois que le temps continuera de passer, et que je continuerai de penser que je suis fière de les avoir. Oh putain que oui. Vraiment.