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Nan
2 juin 2009

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Le goût des cigarettes contre les lèvres, et du champagne sur les commissures. Juin est bien là. Le soleil, le doré contre ma peau, et Paris qui revient. Il y a des notes de piano dans l'appartement blanc, et ça ricoche de rires entre chaque coin. Le soleil est différent de mon sud, mais avec les sourires de mon chou-colloc, c'est du pareil au même.

Il y les câlins de ma Chatou et d'Isa. Le stress qui ne part pas, et en échange les biscottes de confitures à la fraise. J'échange des tournures de phrases contre des crêpe-banane-sucre. Dans le téléphone, c'est les mots d'amour de Lord. Et dans l'autre sens, mes mots à moi sur le répondeur de So qui part en Chine pour trois mois, avec quarantaine d'une semaine à la clef en arrivant. Elle ne sera pas là pour la soirée du 15 aout, alors elle aura droit à une bougie, celle des-gens-qu'on-veut-plus. Elle sait que pour elle, c'est pour de faux, alors elle veut une photo, qu'elle ouvrira depuis son petit bout du monde. Elle me manque, même depuis seulement deux jours. Et je lui dirai, quand j'aurais une adresse, ou elle une connexion internet. Tout comme je l'ai dis à ma blonde Chatou alors qu'on montait les marches de notre tour 46. Tu m'a manqué même si maintenant j'ai l'impression qu'on s'est quitté hier. Ca faisait bien longtemps que je n'avais pas vu Paris ensoleillé. Je l'accorderais bien au féminin, à cause de cette impression de vieille dame, avec ses balcons taillés et ses vieilles pierres. Ca ressemble tellement à ma vieille-grande-ville. On l'a dit hautaine et froide, et moi j'y vois le contraire. J'y vois les murs tièdes le soir à force d'être brûlés la journée par le soleil, j'y vois toutes les bêtes à plumes derrière les grilles dorées du jardin public, j'y vois les pavets qui me font raler, mais qui mène toujours sur les lieux qu'on aime. J'y vois tout ce qui nous manque ici, quand on soupire Chou-colloc et moi.

A la fin de la semaine, j'aurai rendu ma cinquantaine de pages de mémoire. J'aurai peut être avancé ma vingtaine de pages de mon rapport. J'aurai surement encore le cœur un peu mal cicatrisé, de Partenaire qui ne comprend jamais. J'aurai le visage de Mat Mat près de moi, dans un ailleurs que je découvrirai. J'aurai les soins encore à faire, de ce petit rajout de métal que j'ai encore fais. Et s'il y encore du soleil, a la fin de ma semaine, j'aurais un bout de mon été.

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Commentaires
N
Guyl: Elle est toute chaude cette ville, mais faut parfois l'apprivoiser c'est vrai :) Merci pour tes mots, ça me touche toujours toujours toujours!<br /> <br /> Bloodyhell: Merci de passer par ici et aussi pour mon anniversaire. C'est gentil comme tout, meme apres, ça fait juste quelqu'un qui pense a moi, ça me fait tres plaisir :)
B
C'est toujours autant un plaisir de te lire, tu parviens a me faire ressentir tout un tas de choses a chaque fois...Bon anniversaire en retard, j'y ai pensé puis je me suis dit qu'il etait trop tard pour te le souhaiter parce que c'etait le lendemain et finalement, je te le note ici encore plus tard... :)<br /> Allons donc, c'est tout moi.
G
"Ca ressemble tellement à ma vieille-grande-ville. On l'a dit hautaine et froide, et moi j'y vois le contraire. " Pareil j'arrive jamais à voir tous les reproches pour cette ville ou alors c'est très, très, très rarement et puis pfiou bon ça fait genre je me répète mais j'aime trop, trop, trop ton style d'écriture.
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