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Nan
20 octobre 2008

Du dimanche soir au mercredi, la capitale.

Du dimanche soir au mercredi, la capitale. Parfois, j'en repars le jeudi, et je cours pour être à l'heure partout. Le reste de la semaine, ma Vieille-Grande-Ville. Plus d'un mois que je danse sur mon emploi du temps. Lord me fait des yeux tristes, le dimanche midi. Et je lui réponds que je n'ai pas le choix, prends mes sacs, et les laisse tomber avant de me jeter encore une fois dans ses bras. Je ne pleure pas souvent, mais ça pince beaucoup, dans la poitrine. J'ai mal à son absence, trois ou quatre jours par semaine. On fait avec, c'est pas très grave. Et quand je rentre, quand mes clefs ont refermé la porte de l'appartement, y'a mes mains qui lui parlent, les siennes dans mes cheveux, et mes doigts qui s'accrochent aux boutons de sa chemise.

Mais même s'il me manque, j'aime ici. Étrangement, j'aime partir loin de chez moi. Peut être pour mieux les retrouver. Ou alors les laisser, et prendre du recul. Sur toutes mes relations, celles où il n'y a pas de partage, où c'est plus moi qu'eux. Je pense à Partenaire, évidemment. Mais pas que. Je ne cours plus après les ombres, je ne me serre plus le cœur à savoir s'ils pensent un peu à moi. Je vis. Dans le creux du téléphone, j'ai la voix de Lord, et les messages de Chou, que j'appelle Mon Colocataire. Je vis pour moi. Même si Chou
veut tout cloisonner, et s'enferme un peu trop pour ne pas souffrir. Loin de tout, loin de moi. Les filles de la licence ont déjà cernés que j'aimais les personnalités compliquées. Et, à voir ma liste de gens-de-coeur, entre Lord ou Dandy, et même d'autres, elles n'ont vraiment pas tord.

Elles, elles s'immiscent toute doucement dans ma vie. Ma voisine de cours, avec qui je parle encore et encore. Qui a le même nom que Petite Blonde, mais qui arrive à me la faire oublier. Céline Céline Céline Céline. Maintenant je vois son visage à elle, ses yeux, ses expressions. La colère est beaucoup moins présente. J'oublie Petite Blonde, parce qu'elle n'en vaut pas la peine. Tandis que Céline prends de la place, petit à petit.

Mercredi soir, après une première soirée dans un bar, près de la rue Mouffetard, remplis de nos dix personnes, avec des rires et de la bière à la fleurs. Et plus tard, Céline et ma toute mignonne Isabelle, dans l'appartement déserté de Chou. On a parlé des garçons, des amoureux plus ou moins loins. Et surtout, des bêtises, et de toutes celles dont on pourrait dire du mal, même sans les connaitre. C'étati très amusant, de pointer des visages inconnus du doigt. Et de dévoiler des mots secrets dans les creux des amitiés naissantes. Mon année est différente, piquante, déroutante. Impressionnante.

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Commentaires
S
Si cette année est différente, il faut qu'on se voit un peu plus au moins. Je pense à toi.
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