Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Nan
2 octobre 2008

Déjà trois semaines de cours. Et même si mes

Déjà trois semaines de cours. Et même si mes jours n'en sont pas tous remplies, j'ai presque fini un cahier de notes, avec mon écriture brouillonne de garçon. La jolie Céline a même du mal à me relire, au dessus de mon épaule. Alors je lui traduis mes mots, et je lui fais des grimace quand je l'entends tousser encore une fois. Petit à petit, on tombe toute malade, et mon rhume de début de première semaine est battu par les bronchite qui remplissent la classe de toux, d'éternuements et de reniflements. Ça amuse les professeurs, qui passent de toutes façon leurs journées à rire.

Nous, on apprends à se connaitre. Je fais la connaissance de Sonia, et de toute sa vie. Le bénin, son mari, ses filles. J'aime tellement apprendre des gens. En échange je lui parle de la mienne, de Lord, de la salsa et de Partenaire qui ne fait aucun, aucun effort, de mon sud qu'elle ne connait pas et qui l'étonne. On parle de cuisine, et je troque une recette de crumble contre des idées africaines. On s'échange nos différences, et aussi nos points communs. En 106, la vie à une drôle de couleur. Un fouillis de visages souriants, et de partage. Il n'y a pas encore le chauffage, on se cesse de tomber malade, mais qu'est ce que j'y suis bien.

C'est comme dans l'appart de Chou, avec une unique grande pièce. C'est petit, c'est le bordel, mais on est tout les deux, et c'est ça le plus important. Même si entre temps, mon rhume est parti s'accrocher à lui. Du coup, pour me rattraper, je fais la cuisine et j'achète du vin. Et le mardi soir, c'est lui qui fait des bêtises, et qui sort en retard du boulot. Du coup je l'attendais, et je regardais l'Arc de triomphe et la tour Eiffel bleue qui se met à scintiller. Autour, les passants marchaient, habitués, tandis que j'ouvrais grand les yeux. Il pleuvailt, le vent balayait brutalement toutes les mèches blondes que j'avais tenté de coiffer. Aucun importance. Dans ma poche, Chou laissait un message de trois minutes sur mon répondeur où il se moquait de ma voix. Aucune importance. Je ne l'ai même pas vu arriver, et c'est mon téléphone qui vibrait qui m'a signalé qu'il était là. Du coup je lui ai pris le bras, comme je fais à chaque fois que l'on marche dans la rue. En rentrant avec le dernier métro, je le regardais s'endormir et ouvrir ses jolis yeux bleus à chaque arrêt. Et finalement, dans l'obscurité à l'appart, plutôt que de dormir, on s'est mis à parler. Jusqu'à tard. Comme des enfants, sous nos couettes, à se raconter des morceaux de nos vies qu'on ne connaissait pas encore. J'avais mes sourires, dans le noir, et lui ses secrets. Chaque jour me donne de quoi sourire.

Publicité
Publicité
Commentaires
N
Merci beaucoup de vos mots, à vous =)
K
Oui, en plus des sourires qui font du bien à lire.
S
Juste que tes mots sont toujours aussi doux.
Publicité
Catégories
Publicité