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Nan
17 janvier 2008

Comme Lord voulait du temps dans son nouveau chez

Comme Lord voulait du temps dans son nouveau chez lui, j'ai passé ma semaine dernière avec mes garçons. Mardi soir avec Anton, dans un pub irlandais, à manger le hamburger et les frites maison à se rouler par terre. Et à boire du cidre, de la bière ('videmment de la Foster) et de a vodka-tonique. Tout ça pour hurler de rire dans la voiture, quand il cala à un feu rouge. Et lui de répondre " Ne ris pas, combien de fois a tu loupé ton permis?". J'ai agité ma main ouverte toute entière, et j'ai ris encore plus fort "cinq, cinq, cinq!"

Vendredi soir, j'ai eu Chou', et son tout petit sourire. Du coup j'ai agrandi le mien, fort, fort. On a ouvert une bouteille, et le pourpre dans nos verres alors qu'on parlait de sa capitale qu'il n'aime pas. Et le prendre dans mes bras pour lui faire oublier son gris à l'intérieur. On a parlé de notre séjour en Belgique rien que tout les deux, qu'il a gagné je ne sais plus où. Un palace, un repas avec un grand chef, et lui et moi. Et surement toutes nos bêtises, une robe noire un minimum habillée et du luxe inconnu.

Samedi soir, je me suis éclipsée après mon travail, en discutant avec pauline, et Marie Laure. J'ai enlevé notre uniforme de deuil, et j'ai coiffé mes cheveux comme j'ai pu. Le trajet et l'attente m'ont donné les bouts des doigts glacés, alors que j'attendais mon éternel retardataire. J'ai même eu droit à un entretien avec des élèves des beaux arts qui voulaient je ne sais plus quoi. Quand il est enfin arrivé, j'ai résisté à la grande tentation de lui mettre mes mains gelées dans son cou, pour me venger. Mais le pauvre avait aussi froid que moi, alors on s'est juste contenté de marcher vite vite vers notre bar habituel. Et là, avec quelques mojitos et le chauffage, ça allait beaucoup mieux. Et les histoires de coucheries des jeunes à côtés de nous ont fini de nous ranimer. Mes yeux grands ouverts l'ont fait rire, surtout quand je l'ai supplié d'aller danser "sil te plait je ne veux plus rien entendre sil te plait sil te plait". Et puis, avec les connaissances qu'on a retrouvées par hasard, et qui avait commandé assez à boire pour nous en offrir. J'ai dansé et enlevé mes pulls. J'ai ris. Le reste, ce n'était que des danses de toutes sortes, et son souffle dans mon cou, ou ses bêtises dans mes oreilles. Et quand l'on ne dansait pas ensemble, c'était des signes de détresses avec les mains, pendant qu'il me regardait avec un autre et que j’étranglais des fous rires. Ou des phrases de courtoisies, "qui c'est cette catin?". On a presque faillit manquer le bus, et on a fini haletants sur les banquettes.

Je suis descendu à mon arrêt en lui faisant milles recommandations pour sa semaine, et j'ai dansé sur le trottoir jusqu'à chez Lord. J'ai ris dans la pénombre, j'ai envoyé des mots à Chou, à Sacha, à qui j'ai même pu entendre la voix alors que je jouais avec la pluie. Lord s'est moqué quand j'ai titubé jusqu'à son lit. Il parait que j'ai raconté des choses futiles avant de lui sauter dessus pour lui faire l'amour et partir au petit matin. L'après midi suivante, je m'étouffais de rire en affirmant dans un téléphone que j'avais joué le rôle de l'homme viril. Et pour de vrai, la semaine vide de Lord m'a reconcilliée avec ma propre solitude que j'avais oublié.

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Commentaires
N
Mais complétement en plus. C'est pas si bête un homme :)
M
Comme quoi, il avait peut-être raison :)
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