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Nan
24 novembre 2009

Je crois que je n'aurais jamais assez de mots.

Je crois que je n'aurais jamais assez de mots. Jamais assez de phrases, de virgules et de points pour tout décrire. Je suis partie de chez moi il y a plus d'une semaine, avec ma valise, mon sac et mon ordinateur. Et j'ai passé des heures dans les trains. A dormir, écrire, regarder le paysage qui changeait au fil des heures, qui se chargeait de soleil ou se couvrait de brume.

Je suis arrivée à Aix en avance. 'Cha n'était pas encore là, et je l'ai guetté, appuyée sur le mur coloré de la petite gare. Je l'ai aperçu de loin et quand il est arrivé près de moi, même avec mes sac, je lui ai sauté dans les bras. On a monté les pentes de sa ville, pendant qu'on se racontait les nouvelles, les choses qu'on ne savait pas encore l'un de l'autre. Celles qu'on n'avait pas eu le temps de se dire, même si elles étaient éloignés depuis. Il m'a fait visiter sa résidence, ce bâtiment où ils sont tous ensemble, avec leurs traditions, leurs sourires, l'alcool de la cafétéria un étage au dessous et toutes les portes ouvertes. J'ai passé quelque jours hors de tout. La journée, j'attendais qu'il finisse ses cours, et je partais visiter les petites rues. Le lundi, j'y ai retrouvé 'Toine, et on a parlé de sa nouvelle vie pour cette année, et il m'a présenté ses colocs. On a commencé à boire beaucoup trop tôt, et j'ai marché beaucoup trop longtemps pour rentrer jusqu'à la résidence, à force de me tromper de chemin. En arrivant, j'ai fais la connaissance de W et de ses yeux verts. W, qui venait de la même Grande Vieille Ville que moi, mais qui avait beaucoup bougé depuis. La nuit a été très longue, à cause des verres remplis d'alcool rose, et des parties de billard. J'ai une brulure ronde sur mon genou, à cause d'une cigarette bien trop près. Mais j'ai bien d'autre souvenirs, comme comment trinquer en croisant les bras, et en se regardant dans les yeux, ou un peu du vocabulaire si spécial à la bas. Un morceau de soirée dans un tout petit appartement rempli de gens, avec un chat noir qui préférait les garçons et les bouteilles de bière offertes dès qu'on en posait une de vide.

C'était difficile de quitter tout ça, le jeudi. Je crois que mes pas me mèneront encore là bas, même s'il doit y avoir des heures de train, somnolente dans les sièges mauves. Le train dans l'autre sens était long, et le ciel s'est constellé de nuages jusqu'à Paris. Où je ne devait rester qu'une nuit, pour partir le matin vers l'aéroport, direction Rome. Dans la grande gare de Termini, il y avait Partenaire. Ses cheveux encore plus long, son écharpe violette. On a posé nos valises dans l'hôtel rempli d'image pieuse, et on est parti visiter, longtemps. Et encore une fois, raconter toutes les histoires qu'on avait loupé, en deux mois. Les nouveaux visages, les anciens, ma crise d'adulte-scente. Dans le musée du Vatican, on a été sérieux au début. Puis beaucoup moins. On a ri, on s'est fait mal au cou à force de regarder partout, sur les murs et sur les plafonds. Les escaliers n'en finissaient pas, mais c'était tellement beau. Comme l'ensemble de la ville. Les murs, les couleurs, les monuments, les fontaines. Les pièces jetées de la main gauche sur l'épaule droite, encore des escaliers dans tout les sens. Le soir, on se perdait dans des petites rues pour trouver un bar/discothèque où il passait de la musique latine. On y a trouvé des visages souriants, des mojitos beaucoup trop alcoolisés et même des français. La nuit s'est terminée encore plus tard, mais a Rome les lumières brillent toujours assez. A Rome ça compte moins que dans ma Vieille Grande Ville. A Rome c'est ailleurs, et c'est très bien comme ça.

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Commentaires
G
:).
M
:) <br /> <br /> Cela me donne envie d'aller à Rome. Puis, c'est beau. C'est rempli de vie comme toujours.
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