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Nan
4 septembre 2010

Jason Mraz - Song for a friend

Je ne sais pas par où commencer, mais je dirais que mon été a été un peu mélangé. Des poignées de jours qui filent, et cela fait déjà deux mois depuis mes derniers mots ici. Le temps passe vite et lentement, le soleil est toujours doré le matin, au sixième étage, dans l'appartement de Lord.

Lord est parti trois semaines, pour retourner dans le pays ou il est né, celui qu'il voudrait tellement me montrer mais on manque toujours de temps. Alors je suis restée toute seule, avec les trois chats de l'appartement et les deux chats de chez moi. Moi et mon silence. Moi et mon casque rose, et dedans la musique qui me fait battre le cœur drôlement fort. Sur le chemin du travail, il y avait des mures à cueillir, assez pour faire cuire un crumble mures-raison-chocolat. Il y avait assez de soleil, et des rires et ma voix qui chante. Je crois que mon année 2010 ne se remettra vraiment jamais d'avoir découvert Jason Mraz, et cet album de 2005. Et tant pis pour toutes les larmes qui remuent à l'intérieur comme des vagues. Tant pis, tant mieux.

Dans mes moments toutes seules, il y avait des mots que je recommence à apprivoiser, et ma main souvent levée, doigts écartés pour regarder passer la lumière à travers. Beaucoup de pensés qui se bousculaient, et beaucoup d'idées nouvelles pour de l'encre dans ma peau. Beaucoup de projets. Sur mes pages blanches, mes personnages recommençaient à exister.

Et quand je n'étais pas avec mon silence, mon temps était rempli de mes autres. Un soir, quelques verres, et Chou-ex-Colloc et moi qui dansons autour du canapé, de la table, et nos rires partout dans la grande maison vide. Ma Mat Mat pour quelques jours, après un an de séparation si loin. Eux tous, et plus encore, pour notre traditionnelle fête costumée, au thème de mariage, de couples et duos célèbres. Mon costume de mari, alors que ma femme portait une robe blanche et la barbe. Dans le jardin, tous le nécessaire pour faire des bulles, surtout une fois la lune haute dans le ciel. Des bêtises jusqu'à ce que le soleil se lève. Et le lendemain autour d'une table plein de brioches, de salade de riz et de verres non terminés.

Un été plein de silences cotonneux, de rires contagieux, et de rencontres. Mercredi Tom l'irlandais couchsurfeur est venu dormir chez moi. Et pendant toute la soirée, et tout le lendemain, on a pu échanger de ce qui nous éloignait et ce qui nous rapprochait. Beaucoup plus de choses en commun que de choses pour se disputer. Dans ma chambre il m'a demandé de traduire mes cartes postales de citations, et je lui ai traduis ma préférée, "La vie est trop courte pour être petite". Et même si l'on n'est resté que 24 heures ensemble, sur le quai de la gare, c'était ses bras tendus et une pointe de tristesse à cause de son départ. Je suis invitée à Cork dans l'année et j'ai dis peut être. J'ai même dis surement. Il m'a laissé une fleur en origami, et plein de jolies choses à raconter. Mon été était très mélangé.

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Commentaires
M
Je dirais bien pour conclure sur une note pas du tout poétique : "c'était drôôôôle le 15 août"<br /> <br /> Faut qu'on se voit plus souvent cette année. Je peux venir squatter ?
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