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Nan
23 juin 2010

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Même en croisant les doigts très fort, les courriers de réponses n'arrivent pas plus vite. Alors j'essaie de ne pas y penser. Mais c'est difficile, et quand je parle, j'imagine mon exil en terre de Savoie. Je mets mon argent de côté pour ça, et je pleure déjà des conditions climatiques de là bas (ma formation commencerait en Janvier, et mon Dieu il neige là bas à cette époque).

Pour chasser le temps à trop réfléchir, j'enchaine les rendez vous, les personnes, les sourires. Avec So' et Mélanie, on se note des repas une semaine à l'avance, pour être sures d'avoir le temps de se voir. Hier soir, c'était dans une petite pizzéria bariolée, remplie d'affiches et de photos du bas des murs jusqu'au cœur des plafonds. Trois verres de vin cuit à l'amande pour trinquer à nous, nos vies, nos histoires qui se tissent à partir de tout.


Je leur parle de
Fred, qu'on a rencontré avec Ma Rousse par hasard au milieu de la nuit alors qu'on rentrait chez moi, et chez qui je suis allé boire un verre une semaine après. Je leur parle de rencontres, de nouveaux visages. On parle des anciens, on parle du temps où on se retrouvait le mercredi soir sur un tatami, à transpirer et serrer les lèvres quand on enchainait les bleus sur les avant bras, sur les tibias. On parle de Petite Blonde, un peu puisque sur un table à trois, on remarque vite qu'il manque une quatrième personne. Mais on ne s'attarde pas, puisqu'à quoi bon. Les amitiés mortes ne ressuscitent parfois. Alors on raconte nos histoires de couples, le travail. Mélanie va peut être revenir vivre dans

la Vieille Grande

Ville, et je croise tellement fort les doigts pour que So' aussi. Même si je dois partir quelques mois, dans l'Est que je ne connais pas. Elles, elles attendent avec autant d'impatience que moi les réponses. Elles me disent le bien que cela fait d'être loin, même si c'est dur.

Plus qu'une semaine, ou bien deux. L'été est vraiment là, et le soleil fait passer les minutes un peu plus vite. Dès que je peux, je file danser devant la grande place du théâtre. Je rejoins les autres dont je connais les sourires mais pas forcement les prénoms. Et on danse, sans se soucier d'autres choses que du soleil qui décline et de la chanson qui passe. Les gens autour s'arrêtent souvent, surpris. Ils prennent des photos, ils s'émerveillent. Depuis lundi, c'est l'été. J'ai mangé mon premier abricot de l'année, et mon seul souhait que j'ai pu trouver, c'est de les revoir
tous, vite. Dans mon été nouveau né, je n'ai besoin que de ça, eux, ma robe à cerises et celle à pois.

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