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Nan
31 mars 2010

Mes projets se remettent doucement à vivre, petit

Mes projets se remettent doucement à vivre, petit à petit. Tout ça grâce à un stupide petit boulot d'hôtesse de caisse, dans un magasin où j'avais travaillais il y a trois ans. A l'époque j'avais trouvé ça long, ennuyeux et pénible. C'était avant, quand j'avais encore des bulles de colères adolescentes qui éclataient encore un peu n'importe quand. Depuis j'ai grandi, et j'ai travaillé à l'hôpital. Et c'est toujours un étonnement de la part des autres quand ils me demandent si ce n'est pas trop dur, et que je réponds que non, tout va bien, personne ne meurt ici. Et ce n'est même pas de l'ironie. Tout va bien, personne ne meurt ici.

Le printemps revient pour de vrai, et tous les jours, je passe devant un mimosa en fleurs que je déleste de l'une de ses branches pour la placer sur le clavier de l'ordinateur de ma mère. Et tous les jours, elle en place une dans le vase de l'entrée, et en jette une autre, la plus fanée. Et oublie de me préciser que j'ai des petites boules jaunes dans mes cheveux noirs. Je les trouve quand je me regarde devant le miroir, et je finis toujours par les laisser trainer, entre mes fards et mes rouges à lèvres.

Je m'invente des nouvelles habitudes. Je vais acheter des bonbons chez le marchand de journaux, un sac remplie, et je dis à la dame que c'est pour guérir un petit garçon de 27 ans. Et je les offre à Lord (Mon petit copain), en disant que je lui acheté des médicaments pour son dos qui le fait souffrir. Je lui dis que j'ai de la chance de l'avoir, et pendant la nuit, il me sert dans ses bras sans s'en rendre compte. On est très différents mais on jongle très bien avec. Le soir, je le laisse parmi ses livres, et je pars danser. Dans mon bar latin, j'ai rencontré un danseur de hip hop, avec qui je danse sur les musiques rapides, même si je finis souvent en riant et en lui disant "non je ne peux pas te suivre". Je ne sais pas encore son prénom, ni lui le mien. Ca n'a pas d'importance, juste le "à jeudi soir alors" avant de partir. Il ne danse pas la salsa, comme Partenaire (Mon Partenaire de danse) Mais dans les musiques qui n'ont pas de pas, il danse bien mieux. Mais non, ça, à Partenaire, je ne lui dirai pas. Mais quand même Partenaire, definitivement, je n'ai plus besoin de toi.

Et je lance mes mots un peu partout. Dans le bureau vert, je parle de NumberOne (Ma soeur ainée 1) et NumberTwo (Ma soeur ainée 2) et la dame écarquille grand les yeux. Je farfouille souvent dans mes cheveux pour trouver mes phrases, et je finis souvent par dire que oui, non mais je sais, elles sont horribles mais elles ont fait ce que je suis devenue. Et au final, petit à petit, je me comprends mieux. Je lance mes mots de colère aussi, un long mail envoyé a Tea (Un ami), à cause du gout de la vodka fraise encore bien trop présent sur mes lèvres et dans ma tête. Respecte moi autant que je te respecte, suite aux deux heures à l'attendre pour rien. Et du silence de sa part pendant quelques jours, puis des mots sur une conversation instantanée "Je ne t'en veux pas du tout", suivi d'un cœur. Incompréhensible Tea (Toujours le même ami), coupé en deux entre Mister Silence et Mister Amitié. Et dans le bureau vert à nouveau ( Dans le cabinet de ma psy), Vous savez, je m'attache toujours aux gens compliqués.

Edit: Voila, tous les surnoms sont expliqués pour ceux qui prennent en cours de route, qui veulent tout, tout de suite  et qui ont absolument la flemme de lire les anciennes notes.

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Commentaires
U
Ces mots anglais qui doivent représenter des personnes rendent la lecture confuse ! C'est amusant de voir comme on peut tout dire sans rien dire ; du moins c'est ce dont j'ai l'impression !
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