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Rohan (Lord). Pierre Louis (Demi Roi). Julien
(Chou-Colloc). Anton (Dandy). Sophie. Sacha. Mathilde. Fanny.
Andréa. Léa. Romain (Le Chat). Hélène. Agathe. Thibault. Antoine.
Isabelle. Benjamin (Partenaire). Laure. Mikael. Manu. Isaac. Mélanie.
Isabelle. Martin. Hicham. Thomas. Morgane. Zoé. Aurélie. Corentin. Marie.
Céline. Melle Anis. Maelle. Isabelle. Marion.
Priscillia. Sandy. Céline. Hubert. Wilfried. Lise. Paulin. Alexandra. Sébastien.
Chrtistophe. Anais. Kambiz. Steven. Charlotte. Claude. Denis. Inès. Raphael.
Jérome. Dimitri. Mathieu. Julia. Julie. William. Matthew. Morgane. Pierre.
Rhian. Nathalie.
J'ai encore plein de prénoms. Mais déjà, derrière tous ceux là, y'a des
sourires. D'eux, et de moi. Y'a au moins un bon moment passé ensemble. Il y a
des rires, il y a des larmes aussi, sur les épaules ou chassées du pouce. Il y
a des amis, des connaissances, mais partout il y a une relation, il y a un
échange. Lord a souvent du mal à comprendre, et je hausse souvent les
épaules, comme pour lui dire c'est pas grave. Number two ne cesse
de dire qu'elle n'aime pas les gens. Je pense que moi, je les aime trop. Bien
sur il y a des blessures, et des prénoms que j'ai gommé de ma liste-à-bonheur,
que j'ai raturé jusqu'à ce qu'on ne les voit plus. Mais les cicatrices sont
moins visibles maintenant, et j'ai retrouvé d'autres visages pour combler mes
vides. Parfois on s'éloigne, et le lien s'accroche, et se dénoue. Mais il peut
toujours avoir l'après, le raccommodage, et la reprise des mots. Et même si
cela ne se fait pas, j'ai appris en grandissant qu'il reste les souvenirs, les
joyeux qui font toujours des bulles à l'intérieur, quand on se rappelle devant
une photo, ou derrière un mot. Et tant pis si les chemins s'éloignent, tant pis
du temps qui passe et des mains qui ne se touchent plus. L'important, c'est
qu'elles se soient touchées, et qu'elles aient pu créer des moments. Je ne vois
plus Lucile mais je souris encore de nos fous rires dans l'enceinte de l'amphi
de mille personnes. Je ne vois plus Charlotte, mais je l'imagine déambuler dans
sa nouvelle ville, à Lyon, avec son amoureux péruvien. J'espère que quand je
serai plus grande, j'arriverai à penser à Mon-ancien-meilleur, et Petite
Blonde, sans que cela ne me pince sous la peau, près du cœur. Pour le moment ce
n'est pas possible, mais peut être.
Il y a tous les visages tout près, et ceux un peu moins. Il y a leurs mots, le
"tu sais que je ne le dis pas, mais tu sais ce que j'en pense", de
Chou-Colloc, qui ne sait pas bien dire je t'aime. Alors je lui dis, pour moi,
et pour les siens qui restent encore cachés dans sa poitrine. Je lui écris au
rouge à lèvres sur le miroir, et sur des petits mots sur la table, ou dans le
frigo. Pour lui dire au revoir de notre année de colocation, j'ai placé des
photos partout partout sur la table noire. Celles de nous, d'eux, de lui. Avec
un autre mot, encore, pour lui dire merci, et je t'aime, et j'ai
été collante avec toi au début mais je ne regrette pas, car tu es l'une des
personnes les plus importantes pour moi. Et je m'en fiche, s'il ne sait pas
encore conjuguer ses mots d'affection, ça viendra. De toute façon il faut
croire que je les aime, ces eux avec des difficultés dans leurs émotions, leur cœur
caché trop durement, et leurs envies toutes emmêlées. Dandy était comme ça,
mais plus maintenant, et ses mots rouges, même s'ils sont rares, m'émerveillent
toujours autant. Je suis amoureuse de mes gens. Passé, présent, et surement ceux que je ne connais pas encore, que je croiserai au détour d'un chemin, comme Céline-la petite-amie-de, qui devient juste Céline-tout-court. Et c'est très bien comme ça. Mes gens je ne les aime pas, un peu, beaucoup, ou passionnement. Mes gens je les aime-tout-court.