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Nan
3 mars 2009

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La semaine banalisée s'est terminée. Du coup, c'était valise, sac-à-ordinateur-portable, billets de train coin bureau du TGV. Avant, il a fallut dire au revoir à Lord, une fois, deux fois, trois fois. Et aux chats, qui ronronnaient dans le cou et contre les jambes. "Je reviens mercredi". Mais dans le train, la tête dans les bruits, les écouteurs pour cacher le bruit, je n'en menais pas large.

Heureusement, comme Lord me le rappelle "tu as Céline là bas". Céline, que je surnommerais bien Petite Blonde, si le surnom n'était pas malheureusement si mal porté. Alors je m'amuse de sa vielle adresse mail, et on entend bien trop de "Chatou!" dans les pseudos silence de la salle orange. Bientôt, de nouveau le stage. La salle 106 va me manquer, cette université affreusement vilaine aussi. Le marchand de pâtes, aux portes toujours ouvertes où les employés travaillent en manteaux. Je disais que les lieux ne me manquaient pas, mais j'ai toujours un petit pincement au cœur, quand je pense à ce que tous continuent de vivre, sans moi. Qu'il n'y aura pas de différence entre cette année, et l'année prochaine, où je serai de nouveau dans ma Vielle Grande Ville. Dans la Capitale, l'université sera toujours affreuse, les étudiants pressés, la pause du midi entre les paninis et les pâtes en cubes verts. Avec ou sans moi aucune importance.

Mais Chou-Coloc me contredirait peut être, et me dirait qu'à Paris, y'a lui aussi. Et c'est vrai. Lui, elle, mes projets. L'écriture qui revient, qui me questionne. J'esquisse des portraits, j'appelle Lord pour l'interroger pour savoir si c'est crédible?. Je corrige, j'efface. Dans ma tête, les personnages évoluent, mais leurs visages deviennent plus clairs. Je n'ose pas encore commencer l'histoire, alors je brode leurs vies, je renforce leurs familles, leurs liens. C'est souvent pendant que les trois heures du train se désembobinent trop lentement. Ou alors comme ce soir, où Chou-Coloc est parti faire la fête, dans l'une des rues de la capitale. Et où la tête contre la vitre, je pense juste fort fort fort à mon chez moi.

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