Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Nan
21 août 2008

Aout passe tellement vite que le mois est bientôt

Aout passe tellement vite que le mois est bientôt terminé. J'ai eu droit à plein de jours très remplies. Comme chaque année, j'avais 'Cha auprès de moi. L'alcool, les gâteaux au chocolat, les chansons toute la journée. Et la présentation à Lord. Avec qui le courant est très bien passé, et bien plus encore. C'était surprenant, de les voir rentrer les bras chargés de courses, à rire tout les deux. Même si mon pauvre Lord fait bien petit, à côté. Et rire de les entendre dire des horreurs. Des véritables horreurs, qui m'ont fait m'étrangler dans mon verre, et fait éclater de rire. Et puis juste nous, juste un peu de temps pour les paroles sans ordinateur, sans téléphone. Et me pendre à son cou, et toujours sourire de le voir se pencher pour m'attraper à la taille.

Et même si la poisse colle à la peau, on avance. Même avec les mots qui font pleurer, les histoires, la blessure de Lord, mon licenciement. Toutes les choses qui pourraient nous faire chavirer. Mais on tient bon. J'oublie les colère, et surtout je tente d'apaiser la mienne. Elle gronde, elle brûle et me pique. Sous ma peau, ça ne ronronne pas trop. Ca griffe, ça mord, ça se débat. A cause de l'injustice qui me bourdonne aux oreilles. J'attends un peu, je dilue. Et j'ai un début d'angine qui s'accroche à ma gorge. Évidemment.

Mais, je ne sais pas pourquoi, ce n'est pas ce qui compte le plus. Le mauvais dégouline, glisse, dégringole et fait des flaques dont je n'ai que faire. J'ai marché main dans la main avec Lord, accroché au bras de 'Cha, j'ai inscris des baisers sur les joues, sur les bouches, de ceux qui. J'ai même eu le droit à une soirée avec Hélène, Agathe, et la Blonde Zoé. Qui s'est terminé a 6:00, et qui m'a donné envie d'écrire au lieu de fermer mes yeux. C'est peut être la faute aux souvenirs et à toutes les photos qu'on a regardé, attendrie. De nos doubles plus jeunes, des vêtements que l'on ne porterait peut être plus, mais des sourires qu'on repeindra encore. Parce que même s'il n'y a plus autant de tissus accrochés à nos tailles, ni autant de jupes superposées les unes sur les autres. Il y a les liens qui ne se défont pas, et l'idée claire que ceux qui n'ont pas fait cette classe ne peuvent pas tout à fait comprendre. La pensée de se sentir un peu plus chanceux d'avoir passé des heures dans la salle noire, les mains dans la poussières des costumes anciens, ou les silhouettes cachées sous les bancs, dans l'obscurité, pour chuchoter à demi voix. C'était la classe de la jolie Anais, et de mon Dandy. C'était mon adolescence.

Publicité
Publicité
Commentaires
M
Je ne savais pas pour ton licenciement, j'en suis désolée. L'année a été difficile, nous sommes toutes les deux en colère. Il sera temps de se parler vraiment quand tu pourras.
Publicité
Catégories
Publicité